L'agence de Police Nationale a dévoilé, dans son enquête annuelle, que le nombre de cas de violence domestique reconnus par la police en 2009 a augmenté de 11,7% au Japon, pour arriver à son plus taux le plus haut depuis la création de cette enquête en 2002.
Les foyers japonais ne sont pas pour autant devenus subitement violents, mais une prise de conscience grandissante semble se mettre en place, petit à petit. Depuis 2001 et une loi de prévention contre les violences domestiques envers épouses, ex-épouses, partenaires et enfants, les mentalités changent et les gens s'écartent progressivement de la loi du silence.
Sur les 28158 affaires officiellement reconnues, 2429 ont entrainé des mesures de justice afin de prévenir des violences d'époux ou d'autre membre de la famille.
Les violences physiques ne sont pas les seules incriminées, c'est même le contraire. Le nombre de cas de harcèlement représente en effet la moitié des cas de violence domestique recensées. Mais ce problème reste un énorme tabou au Japon, rares sont les films qui en parlent. DV, alias Domestic Violence, dont vous pouvez voir l'affiche ci-contre, en est un très rare exemple.
Une autre enquête publiée l'année dernière, centrée sur les femmes mariées, montrait qu'un quart des maitresses de maison avaient déjà subies des violences physiques, et un tiers des violences verbales ou psychologiques.
Les femmes battues commencent timidement à se dévoiler, mais le chemin reste encore long, trèèès long.
SOURCE: http://www.total-manga.com